mercredi 24 mars 2010

LA FAIM EST-ELLE TOUJOURS LIEE A LA PAUVRETE?


Une personne qui a faim est-elle nécessairement pauvre? La faim peut se définir comme un état passager de besoin de manger.
Alors, si une personne a faim et parvient à se procurer, par ses propres moyens, de la nourriture, elle n'est point pauvre.
A l'inverse, c'est-à-dire au cas où elle n'arrive pas à satisfaire ses besoins nutritionnels, la personne peut être considerée comme pauvre.
Si l'on se penche sur les causes de la faim, il est difficile de la dissocier de la pauvreté. Partout où la faim sévit, des sequelles de pauvreté sont visibles.
Les êtres humains, pour satisfaire leurs besoins nutritionnels produisent ou achètent des aliments. Or, production tout comme achat suppose moyens. La privation de moyens de production est un indice de pauvreté.
La faim est parfois aussi causée par des catastrophes naturelles telles que séisme, inondations, tsunamie, etc.

mardi 9 mars 2010

A QUAND LES INDEPENDANCES ?

Des pays africains s'estiment indépendants et s'apprêtent à une célébration d'apparat de leur 50ème anniversaire de leur accession à la souveraineté internationale.

Mais, indépendance tout comme souveraineté suppose tout de même n'être soumis au contrôle d'aucun autre Etat.

Si dans la plupart de ces pays, les dirigeants sont toujours influencés dans leur prise de décision sur le plan économique et politique par leurs homologues occidentaux le plus souvent, peut-on parler d'indépedance?

Au lendemain des indépendances, dans les années 50, Léopold Senghor affirmait: "l'horizon était bouché. Nulle réforme en perspective, et les colonisateurs légitimaient notre dépendance politique et économique par la théorie de la 'table rase'."

Il n'y a pas de changement, cette réalité est toujours actuelle.

Les pays africains semblent placés dans une éternelle curatelle. En effet, ce sont les multinationales qui contrôlent les plus grandes entreprises africaines et les richesses créées sont toujours rapatriées.

La quête de l'intérêt est le seul mobile de ces sociétés qui s'émeuvent très rarement du sort des populations locales. Le chômage gagne du terrain et le populo peine à subvenir à ses besoins matériels les plus insignifiants.

De plus, ces Etats qui claironnent leurs indépendances importent jusqu'aux produits les plus indispensables. Aucun d'entre eux sinon peu sont aujourd'hui autosuffisants.
La dépendance politique est le corollaire de l'asservissement écononomique.
L'aide au développement, le financement de projets...par les pays occidentaux sont autant de moyens de pression qui réduisent la marge de manoeuvre des dirigeants africians. Ils ne décident de rien, même pas sur les questions les concernant exclusivement.
Pire encore, l'Afrique est employée dans les conférences internationales comme un instrument qui renforcerait notamment la position d'une hypocrite "France qui dit bien la voie droite et chemine par des sentiers obliques" (Senghor). Exemple du Copenhague 2009.
Le drame c'est que le peuple africain est tellement asservi qu'il semble adopter définitivement une culture de dépendance. Sinon comment expliquer que des Africains s'opposent au retrait des troupes françaises à Dakar en particulier? Comme argument, ils évoquent les interventions de ces troupes en cas d'incendie. C'est un manque de considération à nos services de Sapaeurs-Pompiers. Ce doit être l'occasion de doter à ces vaillants agents les moyens de faire face à ces incendies.
L'indépendance que nous voulons et à laquelle nous aspirons vivement est la faculté à satisfaire nos besoins matériels notamment sans l'appui d'aucune force étrangère.