mardi 4 mai 2010

Quel avenir pour le journalisme en ligne en Afrique?


L’Internet, en tant que canal de diffusion est un puissant moyen d’accès à l’information. Avec cet outil, il est possible de mettre à la disposition du monde des contenus multimédia avec simultanément des éléments sonores, visuels et textuels. L’Afrique est souvent victime d’une mauvaise presse notamment dans les pays occidentaux où le continent est toujours peint sous des traits lugubres (conflits, maladies, etc.). Il y a d’autres facettes, des bonnes qui n’intéressent pas les médias occidentaux. En l’absence de moyens pouvant permettre la création d’organes à la mesure des chaines de télévisions ou de radios occidentales, les journalistes africains doivent profiter des largesses de l’Internet pour fournir des informations exactes sur le continent.
Mais, pour une utilisation optimale de ce formidable instrument, un certain nombre de défis doivent être relevés. Il faut également mener un effort d’adaptation des contenus aux exigences du Net. L’utilisation de l’Internet obéit à des principes énumérés au cours de notre exposé en classe tels que la navigation (qui supposerait l’affranchissement des limites spatiales et temporelles de l’écriture traditionnelle), l’hypertexte (qui favoriserait une mise en boucle généralisée des connaissances entre elles), l’interaction (qui permettrait aux utilisateurs d’entretenir des relations permanentes et rétroactives avec n’importe quel point du réseau de communication dans une perspective d’apprentissage mutuel et d’émergence d’une intelligence collective). Là, c’est le défi de la formation qui se pose.

dimanche 4 avril 2010

LA COUPE DU MONDE DE FOOT BALL, FACTEUR DE DEVELOPPEMENT?


L'organisation de la coupe du monde de foot ball procure de nombreux avantages notamment sur le plan économique.

Le pays qui accueille ce joyau bénéficie de nouvelles infrastructures tant sportives que hôtelières. quelque riche qu'il soit, il procédera à la réfection de ses stades, théâtres des joutes et de ses hôtels, lieux d'épanouissement des hôtes.

La construction de ces édifices permet de créer de nombreux emplis. ce qui contribue à relever le niveau d'activité, synonyme de réduction du nombre de chômeurs.

Les revenus des ménages augmentent, le niveau de consommation aussi. par conséquent les ventes de produits s'accroissent et les entreprises, moteurs de l'économie se développent.


Même la simple participation à une compétition de coupe du monde de foot ball peut être bénéfique pour un pays. Par la médiatisation, le pays qualifié est exposé au reste du monde et peut susciter des curiosités et accueillir des touristes.

Certes, l'organisation de la coupe du monde peut booster l'économie d'un pays, mais elle est éphémère. Ce qui laisse peut être des doutes quant à son effet à long terme sur le développement.

mercredi 24 mars 2010

LA FAIM EST-ELLE TOUJOURS LIEE A LA PAUVRETE?


Une personne qui a faim est-elle nécessairement pauvre? La faim peut se définir comme un état passager de besoin de manger.
Alors, si une personne a faim et parvient à se procurer, par ses propres moyens, de la nourriture, elle n'est point pauvre.
A l'inverse, c'est-à-dire au cas où elle n'arrive pas à satisfaire ses besoins nutritionnels, la personne peut être considerée comme pauvre.
Si l'on se penche sur les causes de la faim, il est difficile de la dissocier de la pauvreté. Partout où la faim sévit, des sequelles de pauvreté sont visibles.
Les êtres humains, pour satisfaire leurs besoins nutritionnels produisent ou achètent des aliments. Or, production tout comme achat suppose moyens. La privation de moyens de production est un indice de pauvreté.
La faim est parfois aussi causée par des catastrophes naturelles telles que séisme, inondations, tsunamie, etc.

mardi 9 mars 2010

A QUAND LES INDEPENDANCES ?

Des pays africains s'estiment indépendants et s'apprêtent à une célébration d'apparat de leur 50ème anniversaire de leur accession à la souveraineté internationale.

Mais, indépendance tout comme souveraineté suppose tout de même n'être soumis au contrôle d'aucun autre Etat.

Si dans la plupart de ces pays, les dirigeants sont toujours influencés dans leur prise de décision sur le plan économique et politique par leurs homologues occidentaux le plus souvent, peut-on parler d'indépedance?

Au lendemain des indépendances, dans les années 50, Léopold Senghor affirmait: "l'horizon était bouché. Nulle réforme en perspective, et les colonisateurs légitimaient notre dépendance politique et économique par la théorie de la 'table rase'."

Il n'y a pas de changement, cette réalité est toujours actuelle.

Les pays africains semblent placés dans une éternelle curatelle. En effet, ce sont les multinationales qui contrôlent les plus grandes entreprises africaines et les richesses créées sont toujours rapatriées.

La quête de l'intérêt est le seul mobile de ces sociétés qui s'émeuvent très rarement du sort des populations locales. Le chômage gagne du terrain et le populo peine à subvenir à ses besoins matériels les plus insignifiants.

De plus, ces Etats qui claironnent leurs indépendances importent jusqu'aux produits les plus indispensables. Aucun d'entre eux sinon peu sont aujourd'hui autosuffisants.
La dépendance politique est le corollaire de l'asservissement écononomique.
L'aide au développement, le financement de projets...par les pays occidentaux sont autant de moyens de pression qui réduisent la marge de manoeuvre des dirigeants africians. Ils ne décident de rien, même pas sur les questions les concernant exclusivement.
Pire encore, l'Afrique est employée dans les conférences internationales comme un instrument qui renforcerait notamment la position d'une hypocrite "France qui dit bien la voie droite et chemine par des sentiers obliques" (Senghor). Exemple du Copenhague 2009.
Le drame c'est que le peuple africain est tellement asservi qu'il semble adopter définitivement une culture de dépendance. Sinon comment expliquer que des Africains s'opposent au retrait des troupes françaises à Dakar en particulier? Comme argument, ils évoquent les interventions de ces troupes en cas d'incendie. C'est un manque de considération à nos services de Sapaeurs-Pompiers. Ce doit être l'occasion de doter à ces vaillants agents les moyens de faire face à ces incendies.
L'indépendance que nous voulons et à laquelle nous aspirons vivement est la faculté à satisfaire nos besoins matériels notamment sans l'appui d'aucune force étrangère.

lundi 15 février 2010

Les pseudo-indépendances

Au moment où les pays africains peinent encore à assurer à leurs populations les conditions de vie décentes, on parle d'indépendance. Les anciennes puissances coloniales n'hésitent jamais à s'ingérer dans les affaires voire dans le fonctionnement interne des pays africains, on nous dit qu'ils sont indépendants.